9 juin 2021

Mes 6 conseils pour surmonter sa peur de l’accouchement

Comment faire pour surmonter sa peur de l’accouchement ? C’est l’une des questions que je me suis posée durant ma grossesse. En effet, je fais partie des femmes que l’accouchement a toujours effrayé. Pourtant, quand je me suis sentie prête et que nous avons voulu fonder notre famille, ma peur s’est presqu’envolée. Finalement, j’ai eu un accouchement de rêve : un travail sans trop de douleurs et un accouchement très rapide. Avec le recul, je pense que c’est le temps que j’ai consacré à me préparer qui m’a aidé à surmonter ma peur de l’accouchement. Aujourd’hui, je partage avec vous mes conseils pour surmonter sapeur de l’accouchement.

1 – Ne pas se projeter dans le récit des autres

Je m’en suis rendue compte en étant enceinte, les mamans aiment partager le récit de leur grossesse. Beaucoup d’entre elles partagent leurs expériences, même lorsqu’on a rien demandé ! Malheureusement, la plupart du temps, ce sont des expériences d’accouchements mal vécus, longs et difficiles. Ces récits-là n’aident pas à surmonter sa peur de l’accouchement, bien au contraire ! N’hésitez pas à couper court à la conversation si vous sentez qu’elle va contribuer à augmenter votre peur de l’accouchement.

2 – Bien s’entourer

Pour bien vivre sa grossesse et mieux appréhender l’accouchement, il me semble important de bien s’entourer. Ayez dans votre cercle des proches qui sauront trouver les mots pour vous encourager. Si vous avez des proches qui ont bien vécu leur accouchement, n’hésitez pas à aborder le sujet avec elles. Elles se feront un plaisir de partager leur expérience avec vous. Entourez-vous aussi de professionnels avec lesquels vous êtes à l’aise (sage-femme, échographiste, gynécologue, médecin traitant…). Vous pourrez ainsi poser toutes les questions qui vous viennent à la tête sans avoir peur d’être jugée. Si vous tombez sur des professionnels avec lesquels vous n’êtes pas à l’aise, changez-en ! Bien s’entourer est essentiel pour pour surmonter sa peur de l’accouchement.

3 – Se renseigner

Il y a celles qui se laissent porter et celles qui préfèrent se renseigner. Je fais partie de la deuxième catégorie. En effet, j’aime être renseignée un minimum afin d’avoir le moins de surprises possibles. Et ça tombe bien parce qu’aujourd’hui, on a la chance d’avoir de nombreuses ressources pour bien vivre sa grossesse et préparer son accouchement. Livres, podcasts, réseaux sociaux, magazines… ces sujets sont traités sous toutes les formes et toutes les coutures. D’ailleurs, je vous ai partagé 4 livres de grossesse à lire pour vivre votre grossesse sereinement et mes 15 podcast maternité préférés. Dans un prochain article, je partagerai avec vous les ressources qui m’ont été utiles pour préparer mon accouchement.

4 – S’investir dans sa préparation à l’accouchement

La plupart des mamans avec lesquelles j’en ai discuté n’ont pas vu l’utilité de s’investir dans leur préparation à l’accouchement. Ils se trouve que toutes ont vécu des accouchements « difficiles ». L’accouchement m’ayant toujours effrayé, il était impensable pour moi de ne pas m’y préparer. D’autant plus que la sécurité sociale rembourse 7 séances de préparation à l’accouchement que l’on peut choisir selon son projet de naissance. Cours théoriques, sophrologie, acupuncture, hypnose, chant prénatal, yoga, balnéothérapie… les techniques ne manquent pas ! A vous de vous renseigner sur chacune de ces techniques pour choisir celles qui vous correspondront le mieux.

J’ai choisi de suivre deux cours théoriques dédiés à la gestion des contractions à la maison et en salle de naissance. En parallèle, j’ai fait des séances de sophrologie. J’ai eu de la chance de tomber sur une sage-femme qui a mixé sophrologie et théorie. Et vous savez-quoi ? Je ne me suis pas rappelé comment il fallait respirer au moment de pousser. Par contre, j’ai fait mes exercices de sophrologie durant toute la phase de travail à la maison. Pendant le travail et durant l’accouchement j’avais en tête tous les conseils que j’avais reçus pour accueillir et gérer au mieux les contractions.

5 – Rédiger un projet de naissance

Le projet de naissance se démocratise de plus en plus et pour cause ! Il permet de se projeter et de réfléchir avec son ou sa partenaire à la façon dont on veut vivre son accouchement et sa rencontre avec bébé. Il offre l’occasion de se confronter aux difficultés qui peuvent survenir durant l’accouchement et de réfléchir à la façon dont, idéalement, on aimerait les gérer. Nous en reparlerons dans un article dédié parce qu’il devrait être connu de toutes les femmes qui vont avoir un bébé.

6 – Croire au pouvoir de la pensée positive

Je fais partie de celles et ceux qui croient au pouvoir de l’attraction et de la pensée positive. C’est pourquoi j’ai fait confiance à mon corps et à mon bébé pour que l’accouchement se passe au mieux pour tout le monde. Je m’étais aussi fait une liste de plusieurs mantras positifs que je relisais chaque soir avant de me coucher. Je vous en reparlerai dans un prochain article.

A ce sujet, je vous recommande les jolies illustrations de la dessinatrice canadienne, Roxanne Marcouiller. Il s’agit d’illustrations à colorier qu’elle a pensé comme « des outils pratiques, vulgarisant l’information d’une façon ludique et artistique, pour aider la future maman à se recentrer et se préparer à l’enfantement à l’aide de phrases positives, d’images inspirantes, de phrases-clés et de conseils ». Elle commercialise ses illustrations sur son compte Etsy LaDoula.